A l’instar de nombreux pays occidentaux, les autorités sanitaires françaises s’interrogent sur la nécessité de prévoir une nouvelle injection pour les personnes qui ont reçu leur rappel il y a plus de quatre mois.
Avec Omicron s'opère un changement de paradigme : baisse de la gravité, efficacité de l'immunité mémoire, infections non contrées par le virus... Les raisons en défaveur d'une quatrième dose précoce s'accumulent.
La Haute Autorité de santé recommande aux moins de 55 ans ayant reçu une première dose du produit du groupe anglo-suédois de recourir à l’ARN messager en deuxième dose, une stratégie qui a fait ses preuves mais n’a jamais été testée en vie réelle.
L'efficacité des vaccins diminuant au fil du temps, les autorités réfléchissent à élargir prochainement l'accès à un second rappel, au moins pour les personnes à risque.