Près de 1 850 victimes et ayants droit accusaient quatorze présumés « responsables nationaux » d’avoir retardé jusqu’en 1997 l’interdiction de l’amiante, pourtant classé cancérogène dès 1973.
Le grand procès pénal de l'amiante réclamé par les victimes n'a jusque-là pas pu avoir lieu. Elles choisissent aujourd'hui la voie de la citation directe pour voir la responsabilité pénale des décideurs reconnue.
Une audience avait lieu jeudi 9 mars, devant le tribunal correctionnel de Paris, pour étudier la recevabilité d’une citation directe collective émanant de 1 850 victimes de la fibre cancérogène.
Le 20 janvier, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris relançait l'espoir d'un grand procès pénal de l'amiante. La juridiction avait en effet infirmé le non-lieu rendu en juillet 2019 dans le dossier Everite par les magistrats du p...
Le tribunal correctionnel de Paris a jugé irrecevable, vendredi, la citation directe déposée par quelque 1 800 victimes et ayants droit, éloignant encore la perspective d’un procès pénal dans ce scandale sanitaire. Les plaignants ont annoncé leur intention d’en déposer une nouvelle.