Dénonçant la rente des concessionnaires historiques autoroutiers, le rapport soutient une dénonciation de ces contrats "déséquilibrés" avant le 31 décembre et une reprise en main par l'Etat. En jeu, le financement des infrastructures de transports.
Le gouvernement doit présenter les « contrats de transition écologique » des cinquante sites les plus émetteurs de CO₂ en France, des accords non contraignants par lesquels les industriels s’engagent à réduire de 45 % leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030.
Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron assure vouloir faire baisser la rentabilité des sociétés d’autoroutes et les tarifs « là où c’est possible ». Le plan de relance autoroutier peut fournir l’occasion d’influer sur les contrats de concession.
L’Etat va proposer « des contrats de trois ans » aux producteurs et coopératives agricoles pour les inciter à faire baisser le taux de nitrates dans l’eau.
Le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) a rejeté en majorité les projets de texte prévoyant la révision des tarifs de contrats photovoltaïques. Le SER et Enerplan soutiennent cet avis négatif, alertant sur une remise en cause de la parole de l'État.