La proposition de Ségolène Royal est très difficile à mettre en œuvre, car les contrats très protecteurs des sociétésconcessionnaires leur garantissent des hausses régulières de tarif.
Le chef de l’Etat a estimé qu’il n’est « pas normal », voire qu’il est « abusif » que des sociétés aient reçu des factures d’électricité multipliées « par 5 ou par 10 ».
Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron assure vouloir faire baisser la rentabilité des sociétés d’autoroutes et les tarifs « là où c’est possible ». Le plan de relance autoroutier peut fournir l’occasion d’influer sur les contrats de concession.
En visite dans le Haut-Katanga, le chef de l’Etat a vilipendé les investisseurs miniers qui « nous ont trop volés », tandis que les Congolais « continuent à croupir dans la misère ».
Dénonçant la rente des concessionnaires historiques autoroutiers, le rapport soutient une dénonciation de ces contrats "déséquilibrés" avant le 31 décembre et une reprise en main par l'Etat. En jeu, le financement des infrastructures de transports.