Ce dispositif, qui ne devrait pas s’appliquer aux activités quotidiennes, a fait l’objet d’un tir de barrage des oppositions qui dénoncent une « philosophie de contrôle sociale dangereuse ».
Le texte, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale vendredi, ouvre la voie à de possibles licenciements pour les salariés et agents publics qui n’auraient pas de passe sanitaire là où il est nécessaire.
L’affluence dans ces cortèges et rassemblements était en baisse régulière depuis plusieurs semaines. L’Assemblée nationale a donné un premier feu vert au projet de loi « vigilance sanitaire », qui ouvre la voie à la prolongation du passe sanitaire jusqu’au 31 juillet 2022.
L’examen du projet de loi sur « la gestion de sortie de la crise sanitaire » a démarré lundi 10 mai à l’Assemblée nationale et devait s’achever mardi en fin de journée.
Succédant à l’Assemblée nationale, le Sénat a voté jeudi en faveur du projet de loi encadrant la sortie graduelle de l’état d’urgence sanitaire. Entériné, le passe sanitaire doit entrer en vigueur le 9 juin pour les grands rassemblements.