Pour la haute juridiction administrative, cette dissolution aurait porté « une atteinte grave à la liberté d’association, principe fondamental reconnu par les lois de la République ».
Initiée par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin fin mars, la dissolution du mouvement écolo des Soulèvements de la terre est à nouveau entre les mains du Conseil d’Etat.
Le gouvernement justifie la dissolution des Soulèvements de la Terre par des incitations à « la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence ».
Le collectif écologiste avait été dissous le 21 juin en conseil des ministres, le gouvernement dénonçant le « recours à la violence » des membres du groupe. Le Conseil d’Etat a en revanche maintenu la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et Environs, de l’Alvarium et de la...
Les avocats des Soulèvements de la terre estiment que « les qualifications juridiques » des faits qui sont reprochés au collectif « sont maladroitement bricolées ».