Plusieurs dizaines de rassemblements étaient organisés devant des préfectures et sous-préfectures jeudi soir, en soutien aux blessés lors de la manifestation de samedi dans les Deux-Sèvres. Des heurts ont parfois éclaté en fin de soirée.
La journée de contestation contre le projet de mégabassines à Sainte-Soline, samedi 25 mars, a tourné à l’affrontement entre manifestants et forces de l’ordre. Ces violences, de part et d’autre, ont provoqué de nombreuses réactions au sein de la classe politique.
Neuf personnes étaient jugées vendredi à Niort pour avoir organisé les rassemblements de Sainte-Soline. L’audience a été suspendue dans la soirée, après huit heures de débats.
Menacés par une procédure d’exclusion, les responsables du collectif écologiste, qui signent cette tribune au « Monde », ont décidé de rendre publique leur appartenance aux Soulèvements de la Terre, car « on ne dissout pas une révolte ».
Selon le président de la LDH, Patrick Baudouin, les affrontements dans les Deux-Sèvres, le 25 mars, autour de la « mégabassine » sont emblématiques « en termes de violences policières » d’« un usage disproportionné et indifférencié de la force ».