Pour les agriculteurs, les motifs de crispation sont nombreux : « agribashing » ou déconsidération du monde agricole et de ses pratiques, surtranspositions de règlements européens, accords de libre-échange, retards de paiement des aides européennes.
Des centaines d’agriculteurs en tracteurs manifestent à Paris suite à la décision du gouvernement de renoncer à autoriser les insecticides néonicotinoïdes pour la culture de la betterave sucrière.
Annoncées le 26 janvier par Gabriel Attal pour répondre à la colère des agriculteurs, les réunions entre préfets et agriculteurs, menées tambour battant dans les départements, ont déjà conduit à modifier ou à abroger une soixantaine d’arrêtés.
Plusieurs centaines d'agriculteurs, éleveurs et producteurs de lait, ont manifesté jeudi pour dire leur « ras-le-bol » face à l'absence de remontée des prix de leur production.
Vendredi 2 avril, 5 000 agriculteurs étaient sur les routes pour manifester contre la nouvelle politique agricole commune (PAC) qui conditionnerait les aides versées à des pratiques plus respectueuses de l’environnement.