Ricardo Salles, le ministre de l’environnement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro, estime que son travail consiste plus à « défaire qu’à faire » et agit en conséquence.
Depuis plusieurs d'années, la forêt amazonienne, essentiellement concentrée au Brésil, se réduit telle une peau de chagrin. Sa destruction s'emballe et les derniers chiffres officiels publiés démontrent une intensification de la déforestation jamais atteinte depuis douze ans. Un constat...
Le rapport annuel a enregistré la destruction en 2020 de 4,2 millions d’hectares de forêts primaires tropicales. Le pays le plus touché reste le Brésil.
Le riche écosystème du Nordeste brésilien a été amputé de moitié pour laisser place à des champs de soja, maïs, sorgho et coton, arrosés de pesticides. Rien ne semble pouvoir arrêter sa destruction et l’assèchement dangereux de son sol.
Daniel Boy, directeur de recherche émérite au Cevipof et spécialiste de l’écologie politique, analyse la place de l’environnement dans la sphère politique.