L’Assemblée nationale a « mis en demeure » Phyteis, qui représente dix-neuf fabricants de pesticides, fin juin. Le Sénat avait fait la même démarche début mai.
Phyteis est accusée d’avoir brandi des chiffres sans fondement d’emplois menacés pour combattre l’interdiction de la production de certains pesticides toxiques sur le sol français.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments a donné son feu vert à douze pesticides potentiellement dangereux ces quinze dernières années, selon l’ONG PAN Europe.
Des pesticides autorisés en Europe appartiennent à la famille des PFAS, les rendant plus problématiques et plus nocifs pour l’environnement et la santé, selon un rapport de l’association Générations Futures.