L’appétit des consommateurs pour les applications qui scannent nos assiettes est tel que les industriels et les distributeurs sont désormais obligés d’en tenir compte.
Si certains groupes, comme Danone ou Fleury Michon, ont reformulé leurs recettes afin d’améliorer leur Nutri-score et d’être mieux évalués par les applications, comme l’influente Yuka, d’autres multinationales ferraillent contre le développement de ces outils de transparence.
Le géant suisse a décidé d’abandonner le système d’étiquetage nutritionnel défendu avec l’appui de Mondelez, PepsiCo, Coca-Cola et Unilever pour contrer le Nutri-Score.
Le Pr Serge Hercberg, épidémiologiste et inventeur du Nutri-Score, veut rendre ce logo nutritionnel obligatoire en France, malgré l’opposition de certains industriels de l’agro-alimentaire.
Alors que le Nutri-score est vivement contesté par certains industriels et producteurs, le CIRC prend position en faveur de cet étiquetage nutritionnel, vanté comme un outil de prévention « efficace ».