Fin juin, moins de dix patients étaient pris en charge par le service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital. Pour la plupart, ils avaient choisi de ne pas se faire vacciner. Une hésitation partagée par certains soignants.
Dans les services, la présence majoritaire de malades non vaccinés perturbe les soignants, mais provoque aussi une pénurie pour les essais de nouveaux traitements.
Au-delà de relancer la campagne sur la vaccination, les dernières mesures annoncées par Emmanuel Macron risquent d'augmenter la fracture entre vaccinés et non-vaccinés, estime le chercheur en psychologie sociale Jocelyn Raude.
Les auteurs montrent, sur la plus vaste population étudiée au monde, que les sujets vaccinés de 50 ans et plus ont neuf fois moins de risque d’être hospitalisés ou de mourir du SARS-CoV-2 que les non vaccinés. Cela, jusqu’à cinq mois après avoir reçu une seconde dose.