A la tête des manifestations contre la « dictature sanitaire », de nombreuses figures de l’extrême droite et de la droite souverainiste tentent de surfer sur la vague de mécontentement.
« Pour une partie de la gauche, les raisons de manifester son opposition au gouvernement et aux décisions prises dans une logique de santé publique ne seraient pas incompatibles avec les principes motivant parallèlement la mobilisation de la droite et de l’extrême-droite », s’alarme...
Le président du groupe Les Républicains, Damien Abad, a parlé de « camouflet ». Plusieurs membres de la majorité ont répliqué que la droite n’a pas arrêté de ligne claire sur le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal.
Dans la capitale, 19 000 personnes ont manifesté dans quatre défilés distincts pour protester contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale pour les soignants et les pompiers.
Le président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, affirme n’avoir commis « aucune erreur » dans la gestion de la pandémie, en dépit d’un bilan sanitaire et social accablant.