Les avocats des Soulèvements de la terre annoncent un recours contre la dissolution du collectif

Les avocats des Soulèvements de la terre estiment que « les qualifications juridiques » des faits qui sont reprochés au collectif « sont maladroitement bricolées ».

La dissolution du collectif écologiste, décidée par le gouvernement, va à l’encontre de la liberté d’expression, estiment Mᵉˢ Raphaël Kempf et Aïnoha Pascual, avocats du mouvement. Ils ont deux mois pour déposer leur recours devant le Conseil d’Etat.

Vendredi après-midi, les avocats du mouvement écologiste ont tenté de convaincre les magistrats qu’une dissolution signifierait une régression des libertés publiques. Le rapporteur public a quant à lui soutenu la dissolution. La décision sera rendue mi-novembre.

Le gouvernement justifie la dissolution des Soulèvements de la Terre par des incitations à « la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence ».