Une étude, publiée par l'Ademe, estime qu'après 2020, le photovoltaïque devrait être compétitif en France sur certains segments de marché. Le document fait des recommandations pour organiser l'atteinte de cette parité réseau entre 2016 et 2020.
Grâce à l'objectif fixé par la programmation de l'énergie, la filière photovoltaïque peut créer 10.000 emplois, voire plus de 15.000 emplois avec un objectif légèrement supérieur. En revanche, le décollage du solaire thermique reste difficile.
Sur les trois dernières années, les coûts de production du photovoltaïque ont fortement baissé. Les plus grands projets au sol affichent des niveaux proches de ceux observés à l'international et frôlent la parité réseau.
A moyen terme, le photovoltaïque pourrait devenir compétitif sur le marché européen, porté par un mouvement engagé à l'échelle mondiale. Le solaire est en effet proche de la parité réseau dans une quinzaine de pays.
Pour créer plus d'emplois, un rapport officiel suggère, notamment, de réduire l'enfouissement et l'incinération, de renforcer l'obligation de recyclage, d'augmenter l'incorporation de matières recyclées et de mieux encadrer l'exportation de déchets.