« Le Monde » et France 2 ont révélé qu’un cabinet de lobbying mandaté par Monsanto avait fiché illégalement 200 personnes, dont près de la moitié sont des journalistes.
Bayer a cependant estimé ne pas voir « pour le moment » d’éléments montrant que ces listes ont enfreint la loi. Le parquet de Paris, lui, a ouvert une enquête préliminaire.
Le gendarme français des données personnelles a infligé une amende administrative de 400 000 euros à l’agrochimiste dans l’affaire de fichage illégal révélée en 2019 par « Le Monde » et France 2.
Le rachat du géant américain, connu pour avoir breveté le Roundup, devait être une bonne affaire pour le groupe allemand Bayer. Il se révèle être un véritable champ de mines, juge ce quotidien munichois. Le fichage illégal de personnalités en est une nouvelle preuve.