La loi de la transition énergétique pour la croissance verte touche de nombreux secteurs. Dans le bâtiment, l’agroalimentaire ou les technologies de l’information, les besoins en ingénieurs « écoformés » se font pressants.
Le ministère de la transition écologique influe peu sur la teneur des cours. Les écoles s’en remettent plutôt au secteur privé pour élaborer leurs cursus.
Formations spécialisées, mais aussi options, majeures, voire simple « sensibilisation » : l’offre de programmes liés à l’environnement et au développement durable ne cesse de croître.
Le développement durable peine à se faire une place dans les cursus de l’enseignement supérieur. La Conférence des grandes écoles a établi une charte pour intégrer « progressivement les enjeux du développement » dans les formations.
Respect de l’environnement, des animaux, refus d’une agriculture conventionnelle énergivore… Face à l’engouement grandissant de leurs étudiants pour les modes de production alternatifs, les écoles d’agronomie s’adaptent lentement.