Une victime ayant développé trois tumeurscérébrales à cause d’un long traitement par progestatif a déposé deux recours judiciaires, espérant une indemnisation. Des dizaines d’autres devraient suivre.
Certains traitements progestatifs augmentent le risque de méningiome, une tumeur le plus souvent bénigne. Trois nouvelles molécules viennent d’être identifiées.
Deux requêtes ont été déposées devant le tribunal administratif de Montreuil. L’Agence du médicament est mise en cause pour avoir tardé à informer correctement les patientes du risque de tumeurs du cerveau malgré les alertes.
Pour ces patientes, il s’agit bien d’une grossesse à risque mais une surveillance accrue permet à la fois de réduire le risque avec un traitement contrôlé en permanence.