Alors que la Haute autorité de santé recommande depuis 2019 aux professionnels de demander systématiquement à leurs patientes si elles subissent ou ont subi des violences, seules 3% d’entre elles disent avoir été questionnées ces 18 derniers mois.
Pour Ernestine Ronai, pionnière de la lutte contre les violences envers les femmes, il est nécessaire de renforcer la protection des victimes, dans un contexte de recrudescence des signalements.
Addictologues* et proches de malades alcooliques** s’inquiètent de constater que le rôle de l’alcool et des psychotropes ne semble pas avoir été pris en compte par le Grenelle des violences conjugales. Le Figaro Santé publie leurs lettres ouvertes.
Des chercheurs ont démontré que les femmes violentées ont deux fois plus de risques de développer des fibromyalgies ou un syndrome de fatigue chronique.