Dans sa décision du vendredi 11 août, le Conseild’Etat estime que ni « les pièces versées », « ni les éléments opposés à l’audience (…) ne peuvent être qualifiés de provocations à des agissements troublant gravement l’ordre public ».
Initiée par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin fin mars, la dissolution du mouvement écolo des Soulèvements de la terre est à nouveau entre les mains du Conseil d’Etat.
Alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait savoir qu’il engageait une procédure de dissolution du mouvement les Soulèvements de la Terre, des centaines d’intellectuels, de chercheurs et d’artistes manifestent leur indéfectible soutien au collectif et à ses luttes.
Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, avait engagé cette procédure de dissolution le 28 mars, quelques jours après les violents affrontements qui ont eu lieu à Sainte-Soline (Deux-Sèvres).
Créée il y a deux ans à Notre-Dame-des-Landes, la coalition écologiste des Soulèvements de la Terre, en pointe dans la mobilisation contre la mégabassine des Deux-Sèvres, est menacée de dissolution par Gérald Darmanin. De nombreux intellectuels la soutiennent.