L’arme lourde employée par Gérald Darmanin est d’autant plus regrettable qu’elle empêche un débat nécessaire sur les moyens employés par le collectif pour parvenir à ses objectifs de préservation de l’environnement et de défense du vivant.
Le gouvernement justifie la dissolution des Soulèvements de la Terre par des incitations à « la commission de sabotages et dégradations matérielles, y compris par la violence ».
Initiée par le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin fin mars, la dissolution du mouvement écolo des Soulèvements de la terre est à nouveau entre les mains du Conseil d’Etat.
Alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a fait savoir qu’il engageait une procédure de dissolution du mouvement les Soulèvements de la Terre, des centaines d’intellectuels, de chercheurs et d’artistes manifestent leur indéfectible soutien au collectif et à ses luttes.
Les avocats des Soulèvements de la terre estiment que « les qualifications juridiques » des faits qui sont reprochés au collectif « sont maladroitement bricolées ».