Pour tenter d’enrayer la flambée des prix, le gouvernement promet d’autoriser cette mesure, malgré les réticences des distributeurs. De la « prestidigitation », met en garde Antoine Autier, responsable des études de l’association.
Afin d’apaiser l’ire des automobilistes, confrontés à la flambée des prix à la pompe, le gouvernement propose d’autoriser la vente à perte « exceptionnelle » de l’essence et du diesel.
En proposant d’autoriser la vente à perte de l’essence et du diesel, l’exécutif veut faire un geste vers les ménages sans toucher à ses finances. Mais cette proposition ne permettra pas de lutter efficacement contre l’inflation, entre autres inconvénients, analyse Philippe Escande,...
Les patrons de la grande distribution se sont montrés frileux lors d’une réunion sur le sujet à Bercy mardi. La possibilité de vente à perte « n’est pas une obligation », a relevé le ministre des comptes publics, Thomas Cazenave, mercredi.
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, précise que cette mesure a pour but d’autoriser « les opérations commerciales », mais « ne dit pas que l’essence va tomber à 1,40 euro ».