Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, précise que cette mesure a pour but d’autoriser « les opérations commerciales », mais « ne dit pas que l’essence va tomber à 1,40 euro ».
Afin d’apaiser l’ire des automobilistes, confrontés à la flambée des prix à la pompe, le gouvernement propose d’autoriser la vente à perte « exceptionnelle » de l’essence et du diesel.
Les patrons de la grande distribution se sont montrés frileux lors d’une réunion sur le sujet à Bercy mardi. La possibilité de vente à perte « n’est pas une obligation », a relevé le ministre des comptes publics, Thomas Cazenave, mercredi.
En proposant d’autoriser la vente à perte de l’essence et du diesel, l’exécutif veut faire un geste vers les ménages sans toucher à ses finances. Mais cette proposition ne permettra pas de lutter efficacement contre l’inflation, entre autres inconvénients, analyse Philippe Escande,...
Cette mesure temporaire, annoncée samedi par Elisabeth Borne, vise à mettre à contribution les distributeurs face à l’inflation. Elle « durera six mois », selon la proposition qui sera faite par le gouvernement aux parlementaires, a affirmé lundi le ministre de l’économie.