Plusieurs start-up françaises veulent faire la démonstration de leurs technologies hydroliennes et espèrent que l'Etat reverra ses ambitions en la matière. Le gisement du Raz Blanchard attise l'intérêt, malgré l'échec des premières fermespilotes.
Le départ de Naval Energies ne met pas en péril la filière de l'hydrolien, naissante en France. Il faudra juste un peu de patience pour lui laisser le temps de faire ses preuves. D'autres acteurs restent dans la course.
Les démonstrateurs d'hydroliennes se multiplient dans l'océan, les fleuves et les estuaires afin de trouver les technologies adéquates pour chaque milieu. Car l'hydrolien se développera dans plusieurs marchés de niche plutôt qu'un seul grand marché.
La société écossaise Atlantis a créé une joint venture avec des partenaires normands pour exploiter le gisement hydrolien du raz Blanchard. Si elle obtient les feux verts français, elle envisage même de reprendre l'usine fermée par Naval Energy.