Le Conseil constitutionnel était saisi par le père du militant tué par une grenade à Sivens, en 2014, qui dénonçait une différence de traitement judiciaire « injustifiée » entre policiers et gendarmes.
L'enquête sur la mort de Rémi Fraisse se révèle de plus en plus embarrassante pour les autorités. Des procès-verbaux, obtenus pas « Le Monde », révèlent que les gendarmes avaient immédiatement compris que le manifestant était mort, contrairement à de précédentes versions de...
Le 26 octobre 2014, Rémi, 21 ans, était tué par un tir de grenade lancé par les gendarmes, lors d’une manifestation contre le projet de barrage à Sivens. Un an plus tard, Jean-Pierre Fraisse, Véronique Voiturier et Chloé Fraisse demandent que toute la lumière soit faite.
Les procès-verbaux retranscrivant les propos des gendarmes à Sivens la nuit du 25 octobre montrent que les militaires ont immédiatement compris que le manifestant était mort.