De nombreux antivaccins assurent que les non-vaccinés ne saturent pas les services de réanimation du pays, en s’appuyant sur des données de la Drees mal interprétées.
Si les personnes non vaccinées sont majoritaires dans les services de réanimation et soins intensifs, les patients avec une défaillance immunitaire sévère sont aussi surreprésentés. Cette population vulnérable pourrait être mieux protégée.
Sous l’effet de la campagne de vaccination, la part des plus de 80 ans en réanimation recule nettement depuis le début de l’année. En revanche, celle des moins de 60 ans atteint près de 50 %, un effet potentiel du variant britannique.