La situation du nucléaire français est moins préoccupante qu'elle l'était l'an dernier, assure Pierre-Franck Chevet. Toutefois, l'ASN reste vigilante. Elle juge aussi que le calendrier de mise en service de l'EPR est "tendu".
Cette opération réunirait en une nouvelle « grande autorité indépendante » l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire, expert de la sûreté, et l’Autorité de sûreté nucléaire, chargée des décisions sur les centrales.
L'Autorité de sûreté nucléaire n'est pas sereine. Alors qu'elle doit faire face à des enjeux de sûreté majeurs, ses moyens restent restreints et la situation économique des exploitants n'est pas là pour la rassurer.
Fraude. Le mot a été le fil rouge de l'audition du président de l'Autorité de sûreté nucléaire devant les parlementaires de l'OPECST. L'ASN a revu sa stratégie de contrôle et prépare un plan antifraude.
Pour le président de l’Autorité de sûreté nucléaire Bernard Doroszczuk, les exploitants doivent encore faire des efforts face au manque de compétences dans la filière.