« Compte tenu de la gravité des manquements constatés », l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé annonce qu’elle saisit, pour la seconde fois, la procureure de la République de Marseille.
Cette réaction de l’Agence du médicament survient à la suite des révélations de « L’Express », qui met en évidence d’éventuelles entorses aux règles sur les recherches impliquant des êtres humains dans deux études menées par le professeur Raoult.
Un rapport administratif définitif publié lundi pointe des « dysfonctionnements graves de l’IHU », alors sous la direction du professeur Didier Raoult, et susceptibles d’entraîner « un risque sanitaire pour les patients ».
Plusieurs faits « susceptibles de constituer des délits ou des manquements graves en matière de santé ou de recherche » sont relevés dans un rapport d’inspection, qui dresse un bilan désastreux de la gestion pratiquée par l’infectiologue, ancien directeur de l’institut.
Très attendu, le rapport de l'Igas demandé par les autorités après nos révélations conclut à de "graves manquements éthiques" au centre de l'Université Paris-Descartes.