La Commission européenne a présenté mardi 14 mars ses propositions. L’Allemagne et ses alliés ont obtenu que l’institution ne touche pas au marché de l’électricité à court terme, la France que le nucléaire ne soit pas exclu du dispositif.
Accusé de faire grimper les prix et jugé imparfait, le marché européen permet pourtant de garantir l’importation et l’exportation de l’électricité au meilleur prix, estime Nicolas Goldberg, expert chez Colombus Consulting.
Les Etats membres et eurodéputés ont conclu un accord jeudi visant à limiter la volatilité des prix et favoriser l’investissement dans les énergies décarbonées.
D’un côté, l’exécutif entend assurer de la rentabilité à l’électricien, de l’autre, il promet aux consommateurs un prix stable. D’autre part, la réforme doit être compatible avec le marché européen de l’électricité.