Dans son allocution de jeudi, Emmanuel Macron a demandé la mobilisation de « toutes les capacités hospitalières nationales » et le report des opérations non urgentes.
Les deux établissements de l’Oise, concerné par au moins 18 cas de contamination, craignent de manquer d’effectifs pour faire face à l’épidémie et assurer leur travail quotidien.
La France, désormais deuxième foyer épidémique en Europe après l’Italie, cherche avant tout à freiner la propagation et éviter une saturation des hôpitaux.
L’épidémie s’étend de manière « inquiétante » et le chef de l’Etat a pris la décision de confiner l’ensemble des Français et de repousser le second tour des municipales.
Alors que les autorités sanitaires semblent débordées et que l’inquiétude gagne les villes placées en quarantaine, où 40 millions de personnes sont confinées, l’« urgence de santé publique de portée internationale » n’est pour l’heure pas déclarée.