Plus de deux cents plages ont déjà été souillées dans le nord-est du pays après un déversement massif de pétrole que le président brésilien qualifie d’acte « criminel ».
Alors que 2000 km de littoral ont été touchés, le président Bolsonaro estime que «le pire est à venir». Pour l’ONG écologiste Robin des bois, c’est la plus grave catastrophe pétrolière jamais observée sur les côtes d’Amérique du Sud.
Quelque 2 000 km de côtes ont été pollués depuis que les autorités brésiliennes ont détecté le 29 juillet un déversement d’hydrocarbures à plus de 700 km au large de l’Etat de Paraïba.
Trois mois après la découverte des premières traces d’hydrocarbures sur les plages, plus de 2 000 km de côte ont été touchées, et le président se prépare « au pire ».
Il y a quarante ans, l’« Amoco Cadiz » provoquait la pire marée noire de l’histoire de la région. Cas unique à l’époque : la compagnie pétrolière fut tenue pour responsable. Une jurisprudence qui a fait date.