L'annonce de Pfizer concernant un candidat-vaccin efficace a provoqué un espoir légitime. Il convient pourtant de rester prudent, selon Morgane Bomsel, chercheuse à l'Institut Cochin.
Alors que la deuxième vague fait des ravages, le gouvernement dit ne pas être « contre le vaccin » mais préfère miser sur son remède traditionnel à base d’artemisia.
Le pays de 11,5 millions d’habitants, à l’avenir incertain après l’assassinat du président Jovenel Moïse, fait face à une remontée du nombre de cas de Covid-19.
C'est l'inquiétant constat dressé par des chercheurs qui expliquent que l'immunité collective, obtenue par exemple grâce à un vaccin, n'empêchera pas sa résurgence régulière.
Le vaccin était jusqu’ici autorisé à partir de 12 ans au sein des vingt-sept pays de l’Union européenne. L’AEM a également donné son aval à la dose de rappel du vaccin anti-Covid-19 de Pfizer-BioNTech, appelé Comirnaty, pour les enfants de 12 ans et plus.