Même si la demande mondiale en or noir augmente toujours, les choix stratégiques de certains Etats et industriels sont le signe d’un changement majeur, estime dans sa chronique Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
Le gisement de Ghawar, à l’est de l’Arabie Saoudite, représente la moitié du pétrole puisé dans le royaume. Son rendement a pourtant mystérieusement chuté selon les chiffres de la compagnie nationale Saudi Aramco révélés pour la première fois depuis 40 ans.
Pour éviter de trop piocher dans ses réserves, après l’effondrement des cours de l’or noir, le royaume pourrait être obligé de mettre en sommeil quelques-uns de ses fastueux projets.
Pour financer sa transition énergétique, l’Arabie saoudite a décidé de transformer son pétrole en hydrogène, le carburant du futur, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Dans la mer Rouge, un vaisseau de stockage de pétrole laissé en friche menace de libérer sa cargaison. L’équivalent de plus de 1 million de barils de pétrole pourrait se retrouver dans la nature.