Le ministre de l’énergie et patron du géant saoudien, perçu comme peu favorable à son introduction en Bourse, a été remplacé par des fidèles du pouvoir.
Il y a deux ans, le prince hériter Mohammed ben Salmane voulait coter sa pépite Saudi Aramco sur une place occidentale. Depuis, le royaume a récupéré plusieurs dizaines de milliards dans une opération mains propres et encore davantage grâce à la remontée du prix du brent à 60...
Le gisement de Ghawar, à l’est de l’Arabie Saoudite, représente la moitié du pétrole puisé dans le royaume. Son rendement a pourtant mystérieusement chuté selon les chiffres de la compagnie nationale Saudi Aramco révélés pour la première fois depuis 40 ans.
Dernièrement, quand une réévaluation des relations américano-saoudiennes était évoquée, c’était plutôt du côté américain. C’est désormais une décision unilatérale de Riyad qui est évoquée.
Ryad mise sur la pétrochimie pour rendre son pétrole encore plus rémunérateur et exporter vers l’Asie. Saudi Aramco et Total investissent 5 milliards d’euros dans le projet Amiral, un site industriel pharaonique.