Dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », s’interroge sur les raisons qui ont poussé la régionAuvergne-Rhône-Alpes et l’Inserm à couper leur financement au registre lanceur d’alerte.
À la fin du mois de septembre, des cas groupés d’enfants nés avec des malformations ont été médiatisés. Un 8e cas vient d’être signalé au registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes.
La France a voté plusieurs lois sur la protection des lanceurs d'alerte. Le licenciement des membres du Registre des malformations en Rhône-Alpes révèle sur le terrain que cette protection est loin d'être effective.
L’Etat veut faire la lumière sur des cas de nourrissons nés mal-formés dans trois départements. De premières conclusions sont jugées insatisfaisantes. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a en outre annoncé qu’aucun registre des malformations congénitales ne serait fermé.