Le pays a mis en place très tôt un centre de commandement unifié pour lutter contre l’épidémie et restreint les arrivées en provenance de Chine continentale.
Contrairement à l’épisode du SRAS en 2003, des canaux de communication existent entre l’île et l’Organisation mondiale de la santé, malgré les tensions avec Pékin et le fait que Taïwan ne soit pas membre de l’institution.
« Même si Taïwan est isolée, l’île est bien préparée : le gouvernement a pris des mesures rapides de quarantaine et relancé la fabrication de masques », explique Stéphane Corcuff, enseignant chercheur à Sciences Po Lyon.