Alors qu’un embargo sur les produits pétroliers raffinés russes est mis en place le 5 février par l’Union européenne, un premier embargo sur le pétrole brut, en vigueur depuis début décembre 2022, coûterait 160 millions d’euros par jour à Moscou.
Alors que l’Arabie saoudite et la Russie ont volontairement réduit leur production, les cours de l’or noir atteignent des niveaux très élevés. Or, la demande, elle, continue d’aller croissant, ce qui crée un fort déséquilibre.
En coordination avec le G7, les Vingt-Sept mettent en place une deuxième salve de sanctions visant le pétrole russe. Après le brut en décembre 2022, les produits raffinés en Russie sont interdits dès le 5 février, et un prix maximum est imposé au marché.
Tandis que s'ouvre une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, les extractions de brut ont enregistré un repli que ne suffisent pas à expliquer les sanctions contre l'Iran et la crise libyenne.