Dernièrement, quand une réévaluation des relations américano-saoudiennes était évoquée, c’était plutôt du côté américain. C’est désormais une décisionunilatérale de Riyad qui est évoquée.
Il y a deux ans, le prince hériter Mohammed ben Salmane voulait coter sa pépite Saudi Aramco sur une place occidentale. Depuis, le royaume a récupéré plusieurs dizaines de milliards dans une opération mains propres et encore davantage grâce à la remontée du prix du brent à 60...
Avec la crise économique à venir et un pétrole à bas prix, la tentation de produire en “économisant” sur les énergies vertes, trop coûteuses, va être grande. C’est pourquoi les écologistes devraient réclamer d’urgence la hausse des prix du pétrole, affirme ce site russe.
Le ministre de l’énergie et patron du géant saoudien, perçu comme peu favorable à son introduction en Bourse, a été remplacé par des fidèles du pouvoir.
Riyad, qui vise la neutralité carbone en 2060, investit dans les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et le stockage du CO₂, mais ne se détourne pas du pétrole, au contraire.