Foodwatch et le CCFD-Terre solidaire ont analysé les données publiques du marché à terme du blé de Paris depuis début 2020 et constaté qu’en période de crise, les acteurs financiers y prennent une part disproportionnée.
La hausse, qui atteindra un record de 12,6 % au 1er octobre, tient aussi à l’augmentation du prix des quotas d’émission de CO2 et à une spéculation sur les matières premières.
En un an d’épidémie de peste porcine, la livre de viande de cochon a augmenté de 46,7 %, contraignant les consommateurs à modifier leur régime alimentaire.
Flambée des prix et perturbations sur les chaînes de production : le conflit a eu des répercussions alimentaires immédiates, suscitant un élan international, mais peu de réponses à long terme.
Selon l’indice de la FAO, les denrées de base ont augmenté de plus 30 % en un an. Combinée aux effets économique de la crise sanitaire, cette inflation menace particulièrement un tiers de la population mondiale, déjà en insécurité alimentaire.