De la question des retenues à celle de la vocation de l'agriculture, les débats restentvifs entre les ministères de l'Écologie et de l'Agriculture. Une vision partagée devrait pourtant être rapidement établie, estime une mission interministérielle.
Un rapport du CGEDD et du CGAAER s'est penché sur la gestion quantitative de l'eau dans le bassin Adour-Garonne et la mise en oeuvre des protocoles Etat-profession agricole conclu en 2011. Il constate le statu quo.
Très attendu, le décret sur la gestion quantitative de l'eau et la gestion des crises a été publié le 24 juin. Retour dans ce 1er volet sur les évolutions structurelles pour tenter de concilier les usages et un retour à l'équilibre des milieux.
L'état des lieux du bassin Adour Garonne montre que le bon état demandé par la Directive cadre sur l'eau ne sera pas atteignable partout. Parmi les obstacles les plus importants : les pollutions diffuses et la gestion quantitative de la ressource.
A Sainte-Soline comme dans le reste de la France, le réchauffement climatique modifie les équilibres existants. Des réserves d'eau paraissent justifiées.