Conçues pour limiter les incidences sur la faune et la flore de constructions à venir, telles les mégabassines dans les Deux-Sèvres ou le futur téléphérique de La Grave dans les Alpes, les études d’impact sont critiquées pour leurs insuffisances.
De nos jours, pas de projet de développement sans étude d’impact environnemental. Mais ces études sont-elles fiables ? Pas vraiment, craignent les chercheurs. Elles pourraient même gravement sous-estimer le nombre des animaux touchés par les projets.
Le projet de décret relatif au versement des données des études d'impact à l'inventaire du patrimoine naturel est actuellement soumis à concertation des parties prenantes. Plusieurs points interpellent les professionnels.
Interrogée sur le projet contesté de ce centre touristique en Isère, Ségolène Royal a renvoyé la balle aux élus locaux. Cependant, ce projet, comme celui du barrage de Sivens, pose la question de l'exhaustivité des études d'impact environnemental.
Les études d'impact oublient quasi-systématiquement de prendre en compte les émissions de gaz à effet de serre, la qualité de l'air, le bruit et l'artificialisation des sols. L'Autorité environnementale tire le signal d'alarme.