Editorial du « Monde ». Emmanuel Macron a reconnu, le 27 septembre, la responsabilité de l’Etat dans la pollution au chlordécone. Mais il a, dans le « même temps », fermé la porte à une indemnisation élargie à l’ensemble de la population antillaise.
Les bananes empoisonnent les Antilles. 95 % des Guadeloupéens et 92 % des Martiniquais sont contaminés à la chlordécone, un insecticide longtemps considéré comme indispensable à la culture des bananes...
Le procureur de Paris a sous-entendu que le scandale du chlordécone pourrait faire l’objet d’une prescription, mardi 16 mars. Cet insecticide toxique interdit dans les années 90 a contaminé plus de 90 % de la population adulte en Guadeloupe et en Martinique.