Face aux pressions de l’Australie, l’Unesco a finalement renoncé – du moins pour l’instant – à inscrire la Grande Barrière de corail sur sa liste des sites du Patrimoine mondial en péril. Les défenseurs de l’environnement ne cachent pas leur déception.
Joyau naturel reconnu à l’échelle planétaire, la Grande Barrière de corail australienne risque fort de se retrouver sur la liste du patrimoine mondial « en péril » dès l’an prochain, en raison de la détérioration accélérée qu’elle subit.
Le gouvernement australien contestera le projet de l’Unesco d’inscrire la Grande Barrière de corail sur la liste des sites « en danger » du patrimoine mondial à cause du changement climatique.
Le gouvernement australien avait obtenu, en juillet 2021, l’envoi d’une mission d’expertise, après une première préconisation de l’Unesco d’inscrire le site sur la liste du Patrimoine mondial en péril. La décision finale est attendue pour la mi-2023.