Jean-Hugues Matelly, chercheur associé au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales, explique le fonctionnement des grenades offensives, suspectées dans la mort d’un manifestant au barrage de Sivens.
Selon les informations de l'AFP, les analyses du sac à dos que portait le manifestant confirment la thèse d'une mort causée par une grenade offensive des gendarmes.
Le 26 octobre 2014, Rémi, 21 ans, était tué par un tir de grenade lancé par les gendarmes, lors d’une manifestation contre le projet de barrage à Sivens. Un an plus tard, Jean-Pierre Fraisse, Véronique Voiturier et Chloé Fraisse demandent que toute la lumière soit faite.
La Cour de cassation a rendu son arrêt ce 23 mars 2021 et rejette le pourvoi formé par la famille de Rémi Fraisse, tué le 26 octobre 2014 à Sivens (Tarn) d'un tir de grenade offensive de la gendarmerie. Une décision "marquée par le déni" pour la famille de la victime.
Le jeune militant écologiste a été tué en 2014 à Sivens par une grenade offensive lors d’affrontement avec les forces de l’ordre. L’avocat de sa famille compte se pourvoir en cassation.