Alors que l’équilibre climatique de la planète est en jeu, les banques centrales peuvent-elles rééditer leurs interventions de 2008 face au krach et de 2020 face à la pandémie, s’interroge Eric Albert, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Dans une tribune au « Monde » et au « Guardian », les gouverneurs des banques centrales d’Angleterre et de France appellent à prendre en compte les risques financiers liés au changement climatique.
Le financement des investissements nécessaires à la transition énergétique, à faible rendement et de long terme, exige des banques centrales qu’elles persévèrent dans leur politique de taux bas, estime l’économiste dans sa chronique.
L’économiste doute, dans sa chronique au « Monde », des vertus écologiques et économiques des achats massifs de titres par les banques centrales, qui bénéficient essentiellement à la sphère financière.
Des grandes banques centrales mondiales ont réaffirmé que le risque financier lié au climat menaçait à long terme l’économie mondiale et serait irréversible sans action immédiate, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».