L’organisation internationaleestime que les chances des pays encore « à bas revenus » d’accéder à la marche supérieure du « revenu intermédiaire » sont « faibles ».
L'idée d'alléger la dette des pays pauvres en échange d'investissements "verts" a fait son chemin cette semaine lors des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale, avec l'objectif de faire des propositions concrètes d'ici le sommet climat à l'automne.
L’institution de Washington estime que la croissance mondiale ne devrait guère dépasser 1,7 % cette année. Le sous-investissement et l’insécurité alimentaire vont continuer de fragiliser les pays les plus vulnérables.
Deux rapports publiés mardi 11 janvier, l’un de la Banque mondiale, l’autre par le Forum de Davos, dressent un constat pessimiste des inégalités croissantes. Tous deux alertent sur un ralentissement de la reprise et les risques climatiques, dont les pays pauvres feront les frais.
Politiques climat de long terme, tarification du carbone et mesures pour faciliter la transition énergétique des plus pauvres : ces trois étapes sont jugées essentielles par la Banque mondiale pour parvenir à zéro émission de gaz à effet de serre.