Un rapport de la Banque mondiale modélise les déplacements de populations à l’intérieur de leur propre pays selon trois scénarios d’émissions de gaz à effet de serre. L’Afrique du Nord serait parmi les régions les plus touchées.
A moins que des mesures drastiques ne soient prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le changement climatique pourrait pousser plus de 200 millions de personnes à quitter leur foyer au cours des trois prochaines décennies, alerte la Banque mondiale dans une étude publiée...
Pour échapper aux effets du réchauffement climatique, des dizaines de millions de personnes pourraient être contraintes de migrer à l’intérieur de leurs pays dans les prochaines décennies. Du moins, si rien n’est fait pour l’environnement, alerte la Banque mondiale.
A la fin 2020, 55 millions de personnes vivaient en exil dans leur propre pays, un record. Près de 41 millions de nouveaux déplacements internes ont été enregistrés l’an dernier, dont les trois quarts en raison de catastrophes environnementales.