Le groupe de biotechnologie assure que sa prothèse n’est pas impliquée dans le décès du patient. L’Agence nationale de sécurité du médicament attend le résultat des investigations avant d’autoriser de nouvelles implantations.
Selon le professeur et inventeur du cœur artificiel Carmat, Alain Carpentier, c’est un court-circuit qui est à l’origine de l’arrêt du coeur artificiel posé sur le patient décédé début mars.
La société Carmat a fait savoir mardi que les premiers éléments d'analyse concernant la mort du deuxième bénéficiaire de son coeur artificiel montraient une dégradation de son fonctionnement liée à un défaut de pilotage des moteurs.
Présenté comme «le plus avancé» au monde, le coeur artificiel Carmat a obtenu le feu vert des autorités sanitaires pour faire l'objet d'un nouvel essai.