La cour administrative d'appel de Nantes a débouté jeudi le ministère de l'écologie, qui défendait la pertinence d'arrêtés préfectoraux dans la lutte contre les algues vertes en Bretagne.
L’association Eau et rivières a quitté le comité de pilotage du plan de lutte contre les algues vertes, une pollution générée depuis des décennies par l’agriculture intensive, et a saisi le tribunal administratif pour inaction de l’Etat.
C’est la première fois que l’Etat se voit imposer un délai contraint pour renforcer la lutte contre les algues vertes, qui empoisonnent les côtes bretonnes depuis des décennies.
La Cour des comptes constate « un impact limité » de plans de lutte contre la multiplication des algues vertes en Bretagne. Une première victoire pour les associations qui attendent désormais des actions concrètes de l’Etat.