Les premières données de ces médicaments, utilisés dans le cadre d’autorisations temporaires d’utilisation, sont positives. A partir du 11 juin, des patients présentant un risque élevé de forme grave du Covid-19 pourront se les voir prescrire.
Les associations de patients immunodéprimés dénoncent dans une tribune au « Monde » les difficultés d’accès à un traitement préventif du Covid à base d’anticorps monoclonaux qui pour eux est vital.
Pour les plus de 57 000 personnes à très haut risque de forme grave de Covid-19, il existe un traitement prometteur à base d’anticorps monoclonaux. Mais l’accès à cette thérapie, à l’hôpital, se fait au compte-gouttes et de façon inégalitaire sur le territoire.
Au fur et à mesure que de nouveaux variants du SARS-CoV-2 apparaissent, l’efficacité des anticorps développés contre les précédents variants tend à se dissiper. Pour les laboratoires, développer ces traitements est une prise de risque.
Dans une étude parue dans la revue Science, une équipe française identifie un défaut dans le système immunitaire des patients qui font des formes graves du Covid.